Création 2017 avec Arnaud Courcelle
Spectacle de danse participatif via smartphones
teaser et vidéo 10 mn
dossier complet
photos plus bas dans la page
Résidence de reprise, 20-24 septembre 2021, Maison du Savoir, Saint Laurent de Neste (près de Tarbes), avec ateliers pour collégiens et lycéens
Autres présentations :
– 14 septembre 2018, Maison du Savoir, Saint Laurent de Neste
– 21 et 22 mars 2018, Festival Electrochoc, Bourgoin Jallieu (Lyon)
– 16 février 2018, Espace Roguet, Toulouse, Organisé par Conseil Départemental de la Haute-Garonne et Sortir en Haute-Garonne
– 10 novembre 2017, Institut Français, Barcelone (Festival Fenomens)
– 28 et 29 avril 2017, Théâtre Le Ring, Toulouse
– 16 juin 2017, Théâtre Marcel Pagnol (Villeneuve-Tolosane)
Confrontation ludique entre les valeurs judéo-chrétiennes ancrées dans notre culture et les nouvelles valeurs de notre société individualiste qui légitime le narcissisme et le culte de soi. Interaction permanente avec le public par le biais de leurs smartphones.
Les interactions avec le public prennent la forme de messages envoyés (en français, en chinois, en anglais ou toute autre langue), grâce à un réseau de téléphonie mobile local (que nous fournissons), sur les smartphones des participants.
Chorégraphie : Anne Holst & Jean-Marc Matos
Scénographie numérique, conception du dispositif participatif : Arnaud Courcelle
Danseurs-performeurs, partenaires de création : Fabien Gautier & Marianne Masson
Compositeur : Emmanuel Mondolfo
Création lumières : Yarol Stuber (assistante : Zoé Sallefranque)
Photos : Fabien Le Prieult
Tournage vidéo : Claude Jeanmart, Emmanuel Rufié
Montage vidéo : Anouk Mignot, Nicolas Le Turc
Soutiens : Ville de Toulouse, Conseil Régional Occitanie, Conseil Départmental de la Haute-Garonne
Accueils en résidence : Théâtre Le Ring, Toulouse – CDCN, Toulouse – École d’éducation Artistique, Tournefeuille – Théâtre Marcel Pagnol, Villeneuve-Tolosane.
Dossier complet
Dossier technique lumières
Dossier technique vidéo
Avec ce spectacle, est abordée de manière ludique la question de nos valeurs et de la morale de notre société qui ont été bousculées petit à petit avec la mise en avant de l’individualisme; Narcisse a remplacé Œdipe et balayé le sentiment de culpabilité en le remplaçant par la construction de l’identité et de l’image de soi; l’être arrogant, fragile.
Nous voulons créer un clash, une dialectique, entre humilité et nouvelles valeurs d’aujourd’hui. Nous utilisons d’une part, dans le rapport au public participatif, une technologie de connexion via smartphones qui permet de faire des choix, de « voter » pour les danseurs, de s’impliquer directement dans l’action scénique, et d’autre part un principe de répétition, comme modalité de composition chorégraphique. Les interprètes répètent leurs gestes de manière à chaque fois différente sans être conscients du pourquoi.
Une même séquence de base peut se transformer en chute, en bagarre haineuse, en expression de paresse ou de vanité, en excitation joyeuse. La répétition pointe vers l’universalité du désir de sens, ce vide que l’on cherche constamment à remplir. La quête d’un insaisissable.
Le projet interroge notre rapport aux technologies du quotidien, notre assujettissement aux « miroirs noirs » qui occupent tant notre vie, nos relations, nos identités numériques.